Les Khurites

Les caractéristiques les plus apparentes chez les Khurites sont leurs yeux en amande et leur teint de peau, qui s'étend du brun-foncé au rougeâtre. La croissance de la barbe est seulement visible chez les vieux Khurites et même à un âge avancé, beaucoup restent imberbes. Le Khurites indigène ont un bon physique, grâce à des muscles équilibrés et robustes accoutumés à la vie dans la steppe, où les changements de température peuvent être dramatiques et l'eau potable peut se faire rare.

Les Khurites

Enfants de la steppe

La steppe de Myrland est une région vaste au cœur du Myrland qui est encadrée par les froides montagnes de Talus au nord et par la jungle tropicale de Mars au sud. Ce sont des terres stériles où il ne pleut presque jamais, elles se caractérisent par un sol très pauvre, rendu aride par les quantité importantes de sels s'y stockant où seule une végétation très résistante peut y survivre. Elles sont majoritairement recouvertes de lagunes salées formées par l’accumulation de l’eau qui ne peut s'écouler vers la mer.Traverser le Myrland à pied n’est pas une option viable, c’est une très vaste étendue, les distances y sont infinies et les formes de civilisation rares.

Les prédateurs sont en général rapides et habitués à épuiser leurs proies. On dénote notamment un certain nombre de loups, de carcajous géants, d'oiseaux de terreur et de tigres à dents de sabre, qui sont tous constamment à l’affût d’une nouvelle proie. Et bien que la plupart des animaux de la steppe sont des mammifères et des invertébrés, un grand nombre d'oiseaux fréquentent cet environnement. Les espèces les plus présentes sont les rongeurs, les renards, les cerfs, les chevaux, les bisons et les mammouths. Les animaux qui habitent la zone des eaux salées sont essentiellement des amphibiens comme les grenouilles, les lézards et les salamandres, qui s’alimentent majoritairement grâce à la grande variété d'insectes que l’on trouve aux abords des lacs.

La vie dans la steppe du Myrland affecte également ses enfants humains, les Khurites. Les Khurites sont parmi les meilleurs cavaliers au monde, le rôle du cheval et du mammouth est très important dans leur culture et société. Les Khurites ne s'identifient pas comme un seul et même peuple, mais à l'inverse se différencient par diverses tribus ainsi que par leurs ascendances. Ils vivent tous dans la steppe ou en relation avec, bien qu'elle n'ait aucune frontières précises.

Khurite

Les tribus n'ont donné aucun nom à leur terre, seules les plus petites régions et territoires en possèdent un. Les Khurites sont des nomades qui déplacent tous les ans leurs campements vers de nouveaux pâturages, exception faite de Morin Khur, qui est leur seul siège permanent. Les villages se composent de yourtes, tentes plus ou moins transportables. Par l’établissement d’un camp dans un secteur, la tribu s’approprie la zone sur laquelle siège son campement ainsi que le territoire environnant. Il existe un grand nombre de tribus et le secteur qu’occupe leur campement et le nom qu’elles portent est souvent lié à leur animal fétiche que l’on retrouve également sur leur totem, alors que les régions sont souvent baptisées du nom d'une caractéristique naturelle propre à l’endroit

Les tribus de Khurites ont une longue histoire de guerre civile et de conflits, une nation unie de Khurites n'ayant jamais existée, excepté dans les légendes. Cependant, selon la tradition, une réunion collective parmi les tribus est tenue toutes les quatres années. C’est lors de ce rassemblement que le commerce, les cérémonies de mariages, les concours et la fabulation ont lieu. Depuis le Conflux, les tribus sont plus unifiées qu'auparavant, la cause étant probablement une pression accrue des Orcs dans le nord-est et des tribus reptiles dans les sud. La ville de Morin Khur remplit un rôle politique de plus en plus important dans les négociations entre les tribus Khurite, mais également dans les échanges avec l'empire Tindremic à l'ouest et à quelques égards avec le Húergar au nord. Malgré le fait que l'empire soit considéré comme un allié par Morin Khur, quelques rumeurs font mention d'émissaires Tindremic repérés parmi les tribus les plus belliqueuses, afin de les pousser à engager des guerres fratricides. Quelques personnalités dans Morin Khur suspectent que ce soit là un stratagème élaboré par les Tindremenes pour éviter que les Khurites gagnent en puissance.

La vie dans une tribu Khurite

Chaque tribu est dirigée par un Mogul, qui ne peut être qu’un homme, et dont le titre est ensuite hérité par son fils à condition que celui-ci puisse prouver son habilité à la chasse et lors d’une bataille. Un Mogul a souvent plusieurs épouses mais sa première épouse, l'Hatun, ou reine, est celle qui est la plus respectée par la tribu. Elle tient également le rôle d’intendante, capable de mener la tribu jusqu'à ce qu'un nouveau Mogul soit nommé si celui-ci venait à disparaître avant de se choisir un nouvel héritier. Les chefs spirituels ou les shamans des Khurites s'appellent les Angaqs et possèdent une influence importante sur la tribu et sur le Mogul lui-même. Ils exercent leur art au travers de prévisions, de sortilèges et de musique. L'Angaq est responsable dans une tribu de la communication avec l'animal du totem, le Miigi, ce grâce à un chant religieux. On dit que le Miigi s'incarne parfois dans le totem ou qu’il vit dans la steppe. Tous les animaux à l’effigie présente sur les totems sont considérés comme sacrés par les tribus.

Un campement Khurite se nomme un Khuren, qui signifie cercle, se référant à la forme constituée par les yourtes placées en cercle dans le village. Au centre de celui-ci, on trouve la iourte du Mogul. Le Khuren est souvent construit près d’une formation de falaises, des palissades en pierre et en os sont érigées comme défense autour du camp. Le bois étant un produit rare pour la majorité des Khurites, la pierre est donc employée comme matériaux de construction pour les bas murs des yourtes, elles sont ensuite construites avec les ossements de grands animaux en guise de soutien et finalement couvertes de larges toiles faîtes de peaux. La terre, sur laquelle s'établit le camp, est soigneusement choisie par le Mogul de la tribu et ensuite bénie par l'Angaq. Elle se situe proche d’un point d’eau et non loin de fertiles pâturages afin de nourrir les moutons et les chèvres jusqu'au moment où il faudra à nouveau se déplacer vers un nouveau lieu. Les tribus construisent souvent des tours de guets, des avant-postes et des monuments sur les plus hautes collines des environs du village faisant ainsi officent de balises de signaux pour les villageois, parfois de refuge et de point de ravitaillement en nourriture et en eau pour les voyageurs.

Le quotidien dans un Khuren est assez paisible mais la vie des Kushans est caractérisée par des expéditions constantes aux périphéries du territoire pour y traquer des ennemis ou le surveiller, permettant ainsi l’anéantissement de tout ce qui menacerait la tribu. En sus des chevaux de la steppe, des oiseaux et des loups sont capturés et apprivoisés pour ensuite être utilisés lors des patrouilles et de la chasse. Les animaux sont capturés jeunes et sauvage car, à la différence des animaux élevés en captivité, ils sont plus forts , plus robustes et en étroite connexion avec Akana, la Terre-Mère. Bien que les chevaux de la steppe soient plus petits que bon nombre de leurs congénères, ils possèdent une grande vigueur. Ces animaux robustes constituent l'épine dorsale des tribus Khurite à tel point qu'un dicton populaire veut qu'un vrai Khurite apprend à monter à cheval avant de savoir marcher. On apprend de la même façon aux hommes comme aux femmes à combattre, que ce soit en selle ou à pied. Le choix des armes est fait au vue des occasions, les Khurites emploient généralement des cimeterres et des armes d’hast pour le combat rapproché tandis qu’un arc asymétrique est employé à cheval pour le tir.

Les crimes sont très rares dans un Khuren puisque la majorité des tribus Khurite sont relativement petites et leur survie dépend pour beaucoup de leur capacité à coopérer. Par leurs règles traditionnelles de bonne conduite et de bienséance, les Khurites résolvent la majeure partie des querelles qui peuvent surgir dans la communauté, au-delà du fait que les Khurites possèdent un sens social marqué d’un honneur profond et sincère. Le vol est peu commun et la jalousie est inexistante. On s'attend à ce qu'un mari ou un conjoint Khurite partage son lit avec qui que ce soit dans la tribu. Il en va de même pour les visiteurs puisque les activités sexuelles sont considérées comme une partie normale des échanges commerciaux et sociaux, et comme un Khurite dirait : « Cela évite une dégénérescence du sang de la tribu». Lors des rares cas de conflits, le Mogul peut décider d'expulser un individu ou une famille de sa tribu, bien que ce soit considéré comme le plus mauvais scénario possible. Les tribus acceptent très rarement de garder un pêcheur, et un individu ou une famille font souvent face à une mort prématurée s’ils sont abandonnés à eux-mêmes au sein des steppes.

Le physique et l’apparence des Khurites

Les caractéristiques les plus apparentes chez les Khurites sont leurs yeux en amande et leur teint de peau, qui s'étend du brun-foncé au rougeâtre. La croissance de la barbe est seulement visible chez les vieux Khurites et même à un âge avancé beaucoup restent imberbes. Le Khurites indigène ont un bon physique, grâce des muscles équilibrés et robustes accoutumés à la vie dans la steppe, où les changements de température peuvent être dramatiques et l'eau potable peut se faire rare. Pour faire face à ces changements climatiques, ils emploient différentes pâtes de graisse animale mélangées à des herbes qu'ils étalent sur les parties exposées de leur corps, d'où leur réputation «de puant et de malpropre » chez les autres sociétés. Contrairement à la croyance populaire qui veut que les Khurites soient sales, les membres de la tribu nagent souvent dans les lacs et les jets d'eaux salées situés à proximité de leur Khuren ou s’immergent, en hiver, dans des bains de vapeurs sous leur iourte. Dès un très jeune âge, les Khurites sont instruits à la natation indépendamment du sexe, et des concours de sueur sous les iourtes sont une manière commune d'arranger des différences.

La plupart des Khurites possèdent des tatouages sacrés, lesTamko, proches de la scarification, car découpés dans la peau même plutôt que perforées à l’aide d’une aiguille, laissant des cannelures et des bosselures. Le premier Tamko marque la transition importante entre l'enfance et l'âge adulte, ainsi que le statut, le rang et les accomplissements dans la tribu. Les hommes et les femmes ont différentes parties de leur corps tatoués, le plus souvent : le visage, les fesses et les bras pour les hommes - les lèvres, le menton et le ventre pour les femmes, mais cela varie d'une tribu à l'autre.

Technologies et culture des Khurites

Les Khurites vivent une vie de nomades, il peut être difficile de découvrir leurs progrès technologiques et organisation inter-tribales pour les non-initiés qui observeraient seulement leurs ressources et outils primitifs. Les Khurites n'emploient pas ou ne forgent que peu de métaux mais maîtrisent l’art de la métallurgie à la perfection pour ceux utilisés. L'arc de cheval Khurite, l’Ikil, peut sembler étrange et imparfait à première vue, mais la fabrication d'un tel arc peut prendre jusqu’à une année usant de procédés de fabrication des plus complexes, des techniques d’imbibassions et de séchage de plusieurs couches grâce à une composition matérielle de l’arc qui a pris plusieurs siècles pour se développer. Le plus grands des arcs, le Mor-Ikil, est employé pour la chasse aux mammouths et est entouré par un certain nombre de traditions et de rituels. Il est exceptionnellement grand, souvent surpassant la taille de l'archer, et la force nécessaire pour son utilisation est comparable à soulever entièrement un adulte avec deux doigts. Les vêtements Khurites ne semblent également pas avoir été conçus avec dextérité et mesure. Pourtant, l'armure en cuir typique des Khurites est extrêmement flexible. Elle reste fraîche sous la chaleur d’un soleil imposant et chaude dans le froid humide de l’hiver, elle possède des plaques en métal pour en améliorer la résistance aux flèches. La vie dans la steppe exige habituellement la pratique artisanale et des outils fiables, et dès que vous apercevez les robes rituelles ou des instruments de musique Khurites, vous apprécierez vraiment le niveau technique de leur fabrication.

La musique est une partie essentielle de la culture Khurite avec la valeur chamanistique et sociale l’entourant, aux caractéristiques inconnues ailleurs. Parmi les mélopées les plus connues on dénote l'Urtunye, chansons éternelles, où l’on appuie sur chaque syllabe et le chant spirituel de gorge, connu sous le nom d'Oomii, où les plus grands interprètes peuvent produire jusqu'à trois sons distinctement audibles au même instant. Les instruments s'étendent des tambours et des tambourines au Mornur, une corne gigantesque, défense de mammouth censée posséder de puissantes magies supérieures. Lors des occasions importantes, la tribu se recueille dans des danses rituelles, appelé Yange, grâce auxquelles ils entrent en transe, avec l'aide de la musique et duYage, un extrait d'herbe qui permet de rentrer en contact avec le royaume des esprits.

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